La requérante, ressortissante algérienne titulaire d’une carte de résident, avait sollicité auprès du préfet un regroupement familial au bénéfice de son mari. Le préfet avait refusé de faire droit à sa demande en raison de l’insuffisance de ses ressources.
Le tribunal a considéré que le préfet avait commis une erreur manifeste d’appréciation compte tenu du bas âge des deux enfants du couple, de l’état de santé fragile de la requérante et de la mise à sa charge de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, de sorte que la requérante avait un impérieux besoin à ses côtés de son époux.
Le tribunal a annulé le refus du préfet et lui a ordonné de procéder au regroupement familial.